LE MAL DE DOS ET LE PSOAS


UN DES MUSCLES LE PLUS IMPORTANT DE VOTRE CORPS

Le muscle Ilio-Psoas est central dans la vie du bipède, un lien entre le haut et le bas du corps. Il prend son origine sur la colonne vertébrale, d’une part au niveau de la dernière vertèbre thoracique et des vertèbres lombaires (pour la partie psoas), mais il naît aussi dans la fosse iliaque (pour la partie iliaque). Les fibres fusionnent pour se terminer en un tendon commun qui s’insère sur le petit trochanter du fémur. L’Ilio-psoas permet la flexion de la hanche, la flexion du tronc lorsque les membres inférieurs sont immobiles, il aide à la rotation externe de la jambe et peut aussi participer, en synergie avec son homologue controlatéral, à la stabilisation de la colonne vertébrale pendant la flexion de hanche. Il joue donc un grand rôle dans la motricité et l’équilibre du corps. Sur la partie haute du corps, il est un appui pour nous permettre de lever les bras, attraper quelque chose sur une étagère ou se baisser pour ramasser un paquet au sol.

Il contrôle notre courbure lombaire ainsi que la répartition de la pression qui s’exerce sur nos disques vertébraux.

Douleur psoas et intestin mobilité avec une chaise

 LE PSOAS A UN IMPACT SUR NOTRE SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE

1 – Santé physique

Ce muscle, peu connu, négligé dans les douleurs lombaires serait responsable de 50% des lombalgies (mal dans le bas du dos). Assis, debout, ou couché, et à tout âge nous maltraitons notre psoas au quotidien :

Notre psoas est continuellement exposé au stress et se contracte la plupart du temps : beaucoup de choses, qui font notre quotidien, conduisent à cette situation, comme des vêtements serrés, des chaises et des chaussures qui faussent notre posture, une literie usagée ou inadaptée. Ce qui limite nos mouvements naturels et contracte davantage notre psoas.

Assis dos droit, au bureau, en voiture, le psoas ne bénéficiant pas d’étirement sur une base régulière, se tend, se rétracte entraînant une mauvaise répartition des charges sur les disques intervertébraux (la cambrure est plus marquée) générant des douleurs dans le bas du dos majorant les risques de pathologie telle que la sciatique ou la cruralgie.

Concernant le nerf sciatique ou le nerf crural, on est en droit de s’interroger : la douleur est-elle provoquée au niveau des lombaires ou suite à une tension excessive des chefs iliaques et du psoas comprimant alors le nerf sciatique ou le nerf crural ?

Couché, dans une literie inadaptée, le corps lutte au détriment d’une bonne récupération physique. Le réveil peut être long et douloureux.

Debout, les activités sportives nécessitant de nombreuses flexions-extensions, le piétinement, ou le maintien du corps en position statique, sont également contraignants pour le psoas.

À tout âge, il vous force petit à petit par manque d’étirements et de sport à vous voûter et à vous déplacer comme une personne âgée.

Chez les personnes âgées, le psoas engendre une flexion du tronc vers l’avant.

Qui n’a pas remarqué que les personnes âgées ont tendance à marcher de plus en plus courbées vers l’avant.

Ce faisant, elles perdent progressivement l’extension de la hanche, font des pas de plus en plus courts et ont tendance à perdre l’équilibre ; la hanche, fatigue, s’use, la dégénérescence s’installe, aboutissant à une prothèse de hanche.

Le muscles ilio-psoas relie la colonne lombaire, le bassin et la jambe. Une dysfonction non traitée du psoas, telle qu’une contraction, entraîne une bascule du bassin (ou « bassin décalé » dans le langage courant).

La bascule du bassin est une asymétrie de hauteur entre les deux côtés du bassin. C’est un phénomène courant que l’on retrouve chez un grand nombre de personnes. Attention, il faut différencier la « vraie » de la « fausse » bascule du bassin. 

      – La véritable bascule du bassin est une problématique anatomique. Elle est la conséquence d’une inégalité de longueur d’un os du membre inférieur (fémur, tibia, etc…).

      – La « fausse » bascule du bassin est la conséquence de contractions musculaires (comme le psoas, par exemple). Les muscles contractés créent des tractions sur le bassin entraînant une bascule de ce dernier et donnant l’impression d’une jambe plus courte que l’autre.

Les répercussions de cette asymétrie ne seront pas les mêmes d’une personne à une autre. Elle peut être asymptomatique pour certains, ou provoquer de fortes douleurs chez d’autres. Elle pourra engendrer des pathologies dans d’autres parties du corps, comme des douleurs au sacrum, au piriforme, aux genoux ou des douleurs inguinales (à l’aine), des tendinites, des douleurs intestinales (bien souvent l’intestin/colon n’y est pour rien : c’est le psoas, trop tendu, situé à l’arrière du système digestif, qui est blâmé), des douleurs respiratoire (le psoas est relié au diaphragme). 

Par conséquent, un travail respiratoire diaphragmatique participe au relâchement du psoas.

Douleur psoas et intestin près de la colonne vertébrale

2 – Santé mentale

On vit une époque où il faut aller vite, une époque de plus en plus stressante. Devinez où cette accumulation de stress et d’anxiété est stockée ? Dans le psoas.

Ce muscle a une prédisposition particulière à se tendre car son FASCIA est en continuité avec celui du rein et du diaphragme. Or en médecine traditionnelle chinoise le rein et le diaphragme sont reliés au sentiment d’anxiété et de peur. Par le jeu de réseau entre les fascias, l’atteinte d’un fascia va se propager sur d’autres concernés par la même spécificité. Reins, diaphragme et psoas sont dans la même lignée.

Un psoas stressé va donc affecter votre bien-être psychologique et votre attitude.

QUELLES SOLUTIONS, VEPI PEUT VOUS APPORTER ?

1.Assis

Trouver des solutions à vos douleurs ne se limite pas à la notion de confort ou d’ergonomie, il faut commencer par connaître le corps mais surtout connaître SON corps. Pour cela, rappelez-vous de votre enfance…

Vous préférez sauter/faire du trampoline, faire de la balançoire ou grimper dans les arbres ?

Le choix d’un siège, de bureau ou de relaxions, doit intégrer vos spécificités anatomiques, physiologiques ainsi que votre ADN du mouvement * (Aptitude Dynamique Naturelle). 

C’est donc le siège qui doit s’adapter au corps et non le corps qui s’adapte au siège.

L’assise à angle droit, assise traditionnelle avec le dos collé au dossier, immobilise le corps. La plupart des articulations (chevilles, genoux, hanches, coudes) sont figées avec un angle à 90°, le psoas est lui-même dans une position statique. 

La position du corps induite, inconsciemment, par les chaises traditionnelles, immobilise et crispe les muscles. Le dos va automatiquement se voûter, ce qui entraîne des douleurs musculaires et articulaires sur du long terme. 

A contrario, une assise physiologique, « à angle ouvert », « flottante » ou « oscillante », permet de respecter un angle de 120°, entre les cuisses et le tronc, ce qui entraîne un angle supérieur à 90° des genoux et des chevilles.  Ainsi, le bassin va pivoter vers l’avant et le dos va inconsciemment rester neutre, dans la même position qu’en étant debout, en mouvement. Le psoas se retrouve aussi en position neutre, ne se crispe pas et par conséquent n’entraîne pas de douleur lombaire.

Un corps stimulé ne peut pas s’ankyloser, au contraire, il se renforce ! 

L’assise « oscillante sur ressort » sera adaptée aux personnes qui aiment sauter ou faire du trampoline durant leur enfance.

Ce type d’assise respecte la position physiologique, tout en incluant une ouverture des cuisses, qui rappel au corps sa mobilité lorsque vous sautiez étant enfant. 

Pour cela VEPI vous conseille le siège « Swopper ».

Douleur psoas et intestin, bouger son corps

Pour les personnes qui préfèrent la balançoire, une assise flottante sera plus adaptée.

En effet, cette assise respecte la position physiologique, en rappelant au corps les joies d’un mouvement de balancement connu dans votre enfance.

VEPI vous conseille des sièges type « Actulum » ou « Futu ». 

Douleur psoas et intestin, mouvement avec une balançoire

Enfin, pour les personnes qui préfèrent grimper aux arbres durant leur enfance, une assise « à angle ouvert » ou de type « selle » vous est conseillée. 

Cette assise respect une fois de plus la position physiologique.

VEPI vous conseille des sièges comme le « Capisco ». 

Douleur psoas et intestin, avoir une bonne position

2.Debout

La position debout, lorsqu’elle est statique, immobilise les psoas. Le corps va donc chercher des solutions. Par exemple, on va s’appuyer majoritairement sur une jambe, puis sur l’autre pour essayer de le soulager. 

Lorsque la position debout est dynamique, les articulations et muscles sont en mouvement. 

Vous pouvez donc être concentré à votre travail et laisser vivre votre corps. 

Douleur psoas et intestin, la posture est importante

Pour donner vie à votre position debout, vous pouvez opter pour des équipements de type « siège selle »  ou « une planche d’équilibre».

Pour conclure, le mal de dos et du psoas appartiennent à ceux qui ne veulent pas se bouger. Le bonheur du corps, c’est l’alternance. Le malheur du corps, c’est de croire qu’il existe une position idéale et des produits magiques. La meilleure position est celle qui répond à la demande de votre corps qui varie en fonction des personnes et des moments de la journée.

POUR ALLER PLUS LOIN : LES SOLUTIONS PLAISIR DU QUOTIDIEN

Ce choix doit intégrer vos spécificités anatomiques, physiologiques et votre «ADN du mouvement» (votre Aptitude Dynamique Naturelle à vous mouvoir, une solution basée sur l’observation individuelle, développée par Pierre Verchère).

Comme tous les muscles du corps humain, le psoas a besoin de s’exprimer pour garder sa souplesse. 

Pour effectuer des exercices et des étirements en toute sécurité, il est préférable de faire appel à un professionnel (médecins, ostéopathes, kinésithérapeutes). 

Selon affinités : la pratique du yoga, de la méditation en mouvement de la respiration, ou de la marche nordique, de la marche afghane, de la marche aquatique sont bénéfiques pour le psoas et par conséquent pour le corps.

La marche afghane ou marche respiratoire permet d’associer la respiration au rythme des pas d’une façon optimale pour se régénérer en marchant.

À titre d’exemple : 

Douleur psoas et intestin, faire du sport est important

 

 

 

 

Déroulement d’un rendez-vous

Etape 1 – Recherche des causes de vos symptômes.

Etape 2 – Mise en place d’un protocole postural dynamique, adapté au corps et à la personnalité.

Etape 3 – Essais comparatifs en situation, de mobiliers et (ou) d’accessoires.

 

Votre corps sait ce qu’il ne veut pas.

Votre corps vous dira ce qu’il veut !

Vitrine Vépi