S'allonger pour choisir son oreiller
Pour choisir son oreiller il faut s'allonger
Un oreiller ne s’achète pas sur une vague sensation de toucher de la main encore moins par correspondance.
Il faut s’allonger pour choisir son oreiller, essayer différents modèles sous sa tête, et être attentif aux signaux qu’envoie le corps. Donc attention, l’oreiller universel n’existe pas.
Le confort apporté par un oreiller reste quelque chose de très personnel.
L' oreiller doit remplir trois missions complémentaires
Pour Vépi, l’oreiller doit remplir trois grandes missions complémentaires :
- soutenir les vertèbres cervicales en accompagnant leurs courbures naturelles
- maintenir la nuque et plus globalement, participer au maintien de l’ensemble de la colonne vertébrale conditionnant l’équilibre du corps durant la nuit (cette dynamique étant assurée par les chaussures durant le jour). Il participe donc à décomprimer la colonne et même à alléger la globalité du corps durant le sommeil.
- apporter du confort lors de la prise en main. Une oreiller doux et agréable vous mettra dans de bonnes dispositions pour vous glisser dans votre lit. Un bon oreiller doit savoir se faire oublier.
Quel type d'oreiller choisir ?
Du point de vue pratique, il s’avère toujours profitable de se poser trois questions pour choisir son oreiller :
- quelle forme et quelle taille ?
- quelle matière ?
- quelle épaisseur ?
Dans l’absolu, il n’y a pas de bon ou de mauvais oreiller. C’est une fois de plus à son propre corps qu’il faut laisser le soin de choisir son oreiller. Il s’agit donc d’un choix totalement personnel, à la fois objectif et subjectif et qui doit échapper au piège du marketing…
Quelle forme et taille choisir ?
Au départ, l’oreiller n’existait pas tant le couchage était rudimentaire. Le coussin est apparu en premier, et jusqu’au Moyen-âge il servait à se caler dans la position du dormeur assis.
En effet à cette époque, les gens redoutaient la petite mort de peur d’avaler leur langue en dormant !
Au siècle des lumières, apparurent traversins et oreillers.
La forme originelle de l’oreiller est carrée. Autrefois mis comme élément de décoration dans la parure de lit, il était également utilisé pour se caler les reins lors des lectures du soir en complément du traversin.
Au fil du temps, on a vu disparaître le traversin, et l’oreiller carré est devenu rectangulaire. L’oreiller 40/60 cm s’est alors immiscé dans la plupart des foyers et fut adopté avec une surprenante rapidité.
La tendance actuelle est aux oreillers ergonomiques préformés, se comportant comme une coquille évolutive, et conçus dans différents types de matériaux : mousse polyuréthane gélifiée communément appelée « mousse à mémoire de forme », latex etc. Ce type d’oreiller est intéressant dans la mesure où il soulage véritablement les vertèbres cervicales, mais il présente néanmoins un inconvénient.
Si l’oreiller standard se forme, se déforme et se transforme suivant les positions du dormeur, l’oreiller préformé à tendance à limiter les mouvements du dormeur.
Quelle matière choisir ?
Qu’il s’agisse de latex, de mousse, de laine, de coton de soie, de liège ou encore de graines, essayez différents modèles et laissez votre corps choisir son oreiller. L’oreiller ne doit être ni trop dur, ni trop mou, il doit permettre la détente du corps et plus particulièrement de la nuque. Pour répondre à ce besoin trois fermetés sont généralement proposées :
- oreiller moelleux ou souple
- oreiller mi- ferme
- oreiller ferme
Si la sensation désirée demeure éminemment subjective, il n’en reste pas moins vrai que les personnes souffrant des vertèbres cervicales auront tout intérêt à s’orienter vers des oreillers spécifiques élaborés avec des matériaux technologiques tel que la mousse polyuréthane gélifiée (mousse à mémoire de forme) ou le latex.
Les oreillers composés de graines (épeautre, millet, sarrasin) sont des oreillers, très « présents » et même bruyants. ils sont donc déconseillés aux individus qui ont le sommeil léger. Si vous êtes adepte des matières naturelles, sachez que ces oreillers demandent généralement plus d’entretien que les oreillers synthétiques.
Choisir son oreiller en venant l'essayer à la boutique Vépi
Pourquoi essayer en situation et prendre rendez-vous dans notre boutique de l’oreiller ?
Parce qu’un oreiller ne s’achète pas par une sensation du toucher de la main et encore moins par correspondance.
Il faut s’allonger pour choisir son oreiller, essayer différents modèles au contact de la tête, et être attentif aux signaux qu’envoie le corps.
Attention l’oreiller universel n’existe pas.
Le confort apporté par un oreiller reste quelque chose de très personnel.
Découvrez l'article du blog répondant aux questions suivantes :
- quel épaisseur d’oreiller ?
- un oreiller ou des oreillers ?
- que font les bras durant la nuit ?